Une information à moitié démentie auprès du Lab d’Europe1, mercredi soir, par Marine Le Pen, la présidente du FN, qui affirme « qu’aucun prêt n’a été pour l’instant contracté ». « Non, à ce stade, nous n’avons pas encore trouvé les financements nécessaires pour la présidentielle et les législatives », a indiqué jeudi sur Europe 1 Nicolas Bay, secrétaire général du FN.
Interrogée par l’AFP, la direction du FN n’a pas confirmé cette information, soulignant que la présidente du parti travaillait encore à son organigramme de campagne. Toute personnalité politique en campagne le sait bien. Comme l’avait déjà fait Marine Le Pen à l’automne, le responsable dénonce le « scandale » de « voir les banques françaises ne pas jouer le jeu de la démocratie » en refusant tout financement au FN. « Cela pose un vrai problème de discrimination fondée sur les opinions politiques ce qui, je le rappelle, est puni par la loi », a pointé Nicolas Bay.
Dans sa lettre envoyée à Clapper, Turner précise que les relations entre le FN et Poutine remontent à 2014 lorsque le parti « reconnaissait avoir reçu un prêt de 9,8 millions de dollars d’une banque russe liée au Kremlin », par le biais d’un député de la Douma russe, faisant l’objet de sanctions internationales. « Je crois savoir qu’il y a certains candidats qui pourtant offrent moins de garanties que Marine Le Pen et qui eux ont obtenu des emprunts bancaires ». « En cas de victoire, Marine Le Pen reconnaîtra la Crimée comme faisant partie du territoire de la Russie », précise-t-il. « Nous ne vous donnerons pas un seul détail supplémentaire », a pour sa part rétorqué au Canard Enchaîné le trésorier du parti, Wallerand de Saint Just.